Pénurie de main-d’œuvre: Comment les employeurs au Québec et au Canada peuvent-ils la surmonter ?
L'impact de la pandémie a laissé le Canada aux prises avec des pénuries de main-d'œuvre et de nombreux emplois vacants. Selon un rapport de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante, 81 % des petites et moyennes entreprises du Québec disent ressentir les effets de la pénurie de main-d'œuvre. Dans le rapport, il a été également indiqué que 59 % des cadres et 43 % des salariés réguliers de ces PME devront effectuer des heures supplémentaires au cours du premier mois de 2022 afin de pallier la pénurie de main-d'œuvre. De toute évidence, de nombreux employés confrontés à cette réalité sont insatisfaits et pensent changer de carrière. Cela rend le recrutement plus difficile pour les employeurs. Avec cette pénurie de main-d'œuvre, les employeurs
La pénurie de main-d’oeuvre : Les PME québécoises les plus touchées au Canada
Selon une étude de la FCEI, 64% des PME au Québec ont des difficultés à trouver du personnel. C’est le plus haut taux au Canada. Ce pourcentage est nettement supérieur à la moyenne nationale de 55 %, selon une enquête menée auprès de 4 515 PME du 4 au 23 novembre. La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante talonne régulièrement le gouvernement au sujet des pénuries de main-d'œuvre. Récemment, Clémence Joly, l'analyste politique du groupe, a publié une étude montrant la nécessité d'une plus grande intervention gouvernementale pour lutter contre ce phénomène. La FCEI a également noté que la pandémie n’a fait qu'exacerber et compliquer la situation. Les secteurs qui ont été contraints de fermer pendant de longues périodes, comme la restauration et l'hébergement,