Comment les employeurs peuvent-ils surmonter la pénurie de main-d’œuvre au Québec ?

Les retombées de la pandémie obligent la province de Québec à lutter contre une pénurie persistante de main-d’œuvre. Selon un récent rapport de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, environ 80 % des petites et moyennes entreprises du Québec ressentent les effets de la pénurie de main-d’œuvre.

Le rapport note également que 59 % des cadres et 43 % des employés réguliers de ces entreprises seront tenus de faire des heures supplémentaires au cours des premiers mois de 2022 pour pallier les pénuries de main-d’œuvre. Face à cette réalité, de nombreux employés sont insatisfaits et changent de carrière, ce qui rend plus difficile le recrutement des employeurs. Avec cette pénurie de main-d’œuvre, les employeurs veulent explorer différentes options pour retenir les employés existants et attirer de nouveaux candidats.

1- Améliorer les conditions de travail

Plusieurs employeurs québécois ont de la difficulté non seulement à recruter de nouveaux employés, mais aussi à retenir les talents. En effet, selon une étude récente, près du tiers des jeunes travailleurs âgés de 18 à 34 ans prévoient partir au cours de la prochaine année, invoquant le salaire, les avantages sociaux et le manque de défis professionnels.

Les employeurs doivent donc répondre aux attentes des salariés en leur offrant les avantages professionnels recherchés. Dans cette nouvelle ère du télétravail, les employeurs peuvent envisager d’offrir ce modèle de travail sur une base permanente ou hybride. La flexibilité devient un avantage de plus en plus populaire pour les travailleurs modernes.

En fin de compte, il est important de retenir les meilleurs talents, d’investir dans la formation et le perfectionnement professionnel et de récompenser le bon travail. Pour attirer de nouveaux employés, les employeurs peuvent également augmenter les prestations.

2- Travailleurs étrangers temporaires

Les solutions pour augmenter les salaires et améliorer les avantages sociaux ne feront que remplacer la main-d’œuvre. L’embauche de travailleurs étrangers temporaires peut être une solution intéressante pour les employeurs.

Pour répondre à la demande croissante de main-d’œuvre, le gouvernement du Québec a mis en place diverses mesures pour stimuler la main-d’œuvre et alléger les exigences d’embauche, investissant environ 4 milliards de dollars pour ajouter 170 000 travailleurs dans certaines industries prioritaires. À savoir la santé, l’éducation, la garde d’enfants, les technologies de l’information et la construction.

Parmi les mesures prises par le gouvernement pour faciliter l’embauche de travailleurs étrangers au Québec, mentionnons l’augmentation du nombre maximal de travailleurs étrangers temporaires admissibles à des postes à bas salaire dans certaines industries désignées. Ils peuvent désormais employer jusqu’à 20 % de travailleurs étrangers temporaires dans le même lieu de travail jusqu’au 31 décembre 2024. La baisse des restrictions vise à intégrer davantage de ressources d’immigration pour pourvoir les postes vacants dans les secteurs touchés. En raison de graves pénuries de main-d’œuvre telles que la vente au détail, la nourriture et l’hébergement, les soins de santé, etc.

Par conséquent, le gouvernement du Québec a mis à jour sa liste des professions les plus en demande sur le marché du travail et les employeurs n’ont pas besoin de démontrer leurs efforts de recrutement sur le marché du travail lorsqu’ils embauchent des travailleurs étrangers temporaires. La nouvelle liste est une extension de la liste de l’an dernier de 181 professions. Il y a maintenant 222 professions sur cette liste qui se qualifient pour le nouveau processus simplifié en tenant compte des besoins en main-d’œuvre de toutes les régions du Québec. 

Le gouvernement du Québec estime que d’ici 2026, les nouveaux arrivants, notamment les travailleurs étrangers temporaires, combleront 22 % des postes vacants.

En outre, le gouvernement fournit une aide financière aux entreprises qui choisissent de recruter à l’étranger. Les employeurs pourront se faire rembourser jusqu’à 50 % des dépenses engagées pour des activités de recrutement international admissibles, jusqu’à un maximum de 1 200 $, ce qui permettra à certains employeurs de recruter des talents à l’étranger à moindre coût. 

Dans l’ensemble, si les employeurs sont touchés par la pénurie croissante de main-d’œuvre au Québec, plusieurs solutions s’offrent à eux. Les employeurs doivent explorer leurs options afin de se différencier de leurs concurrents en cette période de forte demande d’employés, car les problèmes de main-d’œuvre peuvent constituer un obstacle à la croissance.

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