Les hôteliers et restaurateurs de la province ont demandé à Ottawa de suspendre le programme des Études d’impact sur le marché du travail (EIMT), ralentissant l’embauche de travailleurs étrangers, afin d’agir contre la pénurie d’emploi.
Pour acquiescer des permis de travail plus rapidement, des associations hôtelières, avec le soutien de l’Association Restauration Québec (ARQ), ont réclamé au gouvernement fédéral de suspendre les EIMT pour les deux prochaines années dans tous les postes liés à l’industrie.
Les associations hôtelières sont conscientes de la pertinence des EIMT, qui a pour objectif de favoriser le recrutement des Canadiens, mais considèrent qu’il est important et justifié d’appliquer des actions efficaces, ponctuelles, et directes pour pallier le manque de main-d’œuvre. Parmi ces actions, la suspension de l’EIMT pour une période temporaire ciblée.
Actuellement, les employeurs souhaitant engager un travailleur étranger doivent en premier lieu obtenir un EMIT. C’est un document qui prouve qu’aucun citoyen n’est en mesure de pourvoir le poste.
L’ensemble des associations ont indiqué par un communiqué qu’elles croient fermement qu’une partie de la solution réside dans l’embauche de travailleurs étrangers. Mais cela ne peut être viable cette année qu’en soulageant les entreprises de devoir fournir une EIMT.
Selon les associations, en mars dernier, environ 32 000 postes étaient à combler en restauration et en hôtellerie au Québec, dont 10 000 emplois dans le secteur de l’hôtellerie uniquement.
Qu’est-ce qu’une étude d’impact sur le marché du travail (EIMT)?
C’est un document qu’un employeur canadien doit obtenir avant d’embaucher un travailleur étranger. Ce document indique également qu’aucun travailleur canadien ou résident permanent n’est disponible pour faire le travail.