D’ici le 14 février, le Canada va annoncer son plan des niveaux d’immigration 2022-2024. Il s’agira d’une première annonce depuis Octobre 2020.
L’annonce contiendra les objectifs d’immigration du Canada pour cette année et les deux prochaines années, ainsi que le nombre de nouveaux arrivants à accueillir dans le cadre des plans économiques, familiaux et humanitaires. En fait, il s’agissait de la première annonce du genre depuis octobre 2020, lorsque le Canada avait annoncé qu’il cherchait à accueillir 400 000 nouveaux arrivants, soit 40 000 de plus que son objectif précédent.
En vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR), le gouvernement fédéral est tenu de faire cette proclamation au plus tard le 1er novembre de chaque année, quand le parlement siège. Sinon, il doit être annoncé dans les 30 jours de séance suivant la reprise du parlement. Le gouvernement canadien est également susceptible de présenter un plan de niveau 2 d’ici le 1er novembre de cette année.
Actuellement, dans le cadre du Plan des niveaux d’immigration 2021-2023, le ministère IRCC prévoit d’accueillir 411 000 nouveaux résidents permanents au Canada cette année. Nous vous rappelons que dans un contexte de la pandémie, IRCC a atteint son objectif de 401 000 immigrants en 2021, le plus haut niveau de son histoire
Le programme actuel est conçu pour accueillir environ 241 500 immigrants économiques au Canada par le biais d’Entrée express, du Programme des candidats des provinces et du Programme du Québec. Cela représente 59 % de la cible d’immigration du Canada.
IRCC prévoit accueillir environ 103 500 immigrants de la catégorie du regroupement familial. Cela représente 26 % de la cible d’immigration d’IRCC.
Les 66 000 restants, soit 15 % de l’objectif d’immigration, seront accueillis pour des raisons humanitaires.
Il convient de noter que ce ratio s’est maintenu pendant environ une décennie, lorsque le gouvernement canadien a décidé de regrouper les arrivées en classe économique pour aider à atténuer les défis économiques découlant principalement du vieillissement de la population, de la population et du faible taux de natalité du Canada.