Le monde du tourisme retrouve le sourire | Québec

Après deux années désastreuses pour l’industrie touristique au Québec, l’assouplissement des restrictions sanitaires a relancé l’industrie, et les hôteliers espèrent la reprise normale des activités.

Selon les données recueillies par Québec Destination Cities, les taux d’occupation dans la grande région de Québec étaient de 71 % et 82 % en juin et juillet, respectivement, tous les signaux étant au vert. Les Fêtes de Québec et la visite du Pape ont contribué au rebond, et le quartier a pu dépasser les 90 % d’occupation pendant huit nuits. Le taux d’occupation moyen du Québec de 88 % se classe au deuxième rang des villes canadiennes ayant les taux d’occupation les plus élevés pendant les vacances de la construction, derrière Halifax qui a atteint 90 %.

Le secteur du tourisme face aux difficultés

 La pénurie de main-d’œuvre est l’un des principaux défis auxquels les hôteliers seront confrontés. «C’est notre défi numéro 1. On a eu des départs dus à la retraite ou des personnes qui ont quitté à cause des incertitudes de la pandémie», déclare Mme Tremblay.

La situation a atteint un point où certains hôteliers ne peuvent pas ouvrir toutes les chambres ou sont contraints de renoncer à certains services annexes, comme les piscines. Pour cette raison, le président de l’AHQ a annoncé plusieurs pistes de travail pour combler les pénuries de personnel, telles que des augmentations de salaires, des aides gouvernementales et une amélioration de l’attractivité du secteur.

La suppression des études d’impact sur l’emploi est une solution qu’elle espère appliquer. «On a des travailleurs, formés, qui postulent de l’étranger. Mais avec l’étude d’impact sur l’emploi, ils ont quatre à six mois d’attente avant de pouvoir venir. En général, ils abandonnent», explique-t-elle.

« Dans le reste du Canada, recevoir les réponses pour une EIMT prend environ entre deux et quatre semaines. Au Québec, on est dans des délais de six à neuf mois », confirme Mr Jean-Sébastien Boudreault, président-directeur général de l’Association des hôtels du Grand Montréal.

Les hôteliers réclament une augmentation du nombre de profils de travailleurs étrangers attribués dans leur secteur, tout en accélérant le traitement.

Un avenir prometteur

 Malgré les difficultés, la fin de la saison 2022 apporte de l’espoir. «En général, août est plus gros que juillet. Il y a beaucoup d’animations dans les rues de Québec, avec les Mosaïcultures qui drainent du monde tout le temps, sans oublier certains événements culturels. Et en septembre, entre l’arrivée des croisières et le retour du tourisme d’affaire et des congrès, on va bien terminer l’année», espère Éric Bilodeau, qui prévoit un avenir prometteur.

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