2021, une année pénible pour l’immigration francophone

Le Forum des Réseaux d’Immigration francophone s’est tenu en ligne du 8 au 10 mars 2022.

Le sujet est principalement les difficultés et les pistes d’amélioration de la situation de la francophonie en milieu minoritaire au Canada. L’immigration, l’emploi et la rétention ont été les mots-clés des trois jours de conférence.

Les programmes fédéraux sont conçus pour attirer un nombre croissant de francophones dans les provinces et les territoires où le français est minoritaire. L’objectif déclaré d’Immigration Canada est de maintenir 4,4 % d’immigrants francophones par année hors Québec.

Une immigration francophone insuffisante

Les inscriptions de 2001 à 2020 sont estimées à aussi peu que 1,6 % des résidents permanents francophones.

Par conséquent, nous avons constaté un manque d’immigrants francophones ainsi que d’immigrants permanents au Canada. Sachant que les statistiques d’immigration canadienne ne comptent aucune personne titulaire d’un visa temporaire, nous excluons du compte les travailleurs temporaires, les jeunes professionnels et autres PVTistes, même s’ils sont fortement encouragés à combler les pénuries de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs stratégiques.

Lors du forum, l’ensemble des acteurs de l’immigration francophone s’est réuni pour une discussion approfondie sur les enjeux liés au placement et à l’accueil des nouveaux arrivants dans les communautés francophones : emploi, statut d’immigrant et intégration. 

La première étape consiste à trouver un emploi. Depuis, il acquiert un statut d’immigration stable, sans oublier l’intégration et l’épanouissement pour rester. Tels sont les défis auxquels les organisations sont confrontées lorsqu’elles ne parviennent pas à atteindre les objectifs fixés par le gouvernement.

Même si l’emploi ou la barrière de langue sont une variable importante dans toutes les régions et provinces, certaines régions connaissent d’autres difficultés supplémentaires, notamment le climat, l’accès au logement et même l’isolement géographique.

COVID-19 : lourdes répercussions sur l’intégration et l’immigration

La pandémie de COVID-19 a également compliqué la situation. L’immigration de francophones au Canada est bloquée. De plus, le sujet a été soulevé lors de la Conférence panrégionale au début de février et du Forum du Réseau d’immigration de langue française au début de mars.

C’est un constat rude pour certaines industries qui sont généralement actives dans le recrutement de travailleurs étrangers, comme le tourisme, la restauration et l’hôtellerie.

Ces emplois, dans lesquels les premiers immigrants commencent généralement leur installation, sont très importants, explique Ridha Atiou, consultant en emploi au Alberta Employment Network. Il discute également de l’impact de la COVID-19 sur la formation, qui est importante pour les nouveaux arrivants dans les communautés minoritaires.

Les immigrants francophones de la province ont été durement touchés par la pandémie, laissant un impact plus grand que la tendance générale, ce qui peut être plus difficile à régler.

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